Welkome to poland ! |
JOUR 1, ou le jour où l'on se perd dans le brouillard
Pour rejoindre Cracovie, je me suis acquittée d'un billet d'avion Ryanair pas cher qui décollait à une heure improbable, soit 6h30 du matin. Les bus étant ce qu'ils sont, je partais de Termini pour l'aéroport à 4h30 du matin. Comme le jeudi soir c'était l'anniversaire d'une copine, j'avais décidé de ne pas dormir (tant qu'à faire). Ce qui m'a conduite à un double problème :
- je n'ai jamais pris l'avion seule et je stresse
- je risque d'être un peu dans les vapes et j'ai peur
Heureusement tout s'est bien passé, avec un peu de chance j'ai trouvé les portes d'embarquement, j'ai sonné au portique (?) et on m'a laissé monter dans l'avion après avoir fouillé mon écharpe (??)
Quand l'avion a décollé j'ai trouvé ça extraordinaire. Les maisons, illuminées qui rapetissent jusqu'à ne plus être que des tâches dans la nuit ... Deux minutes après, je dormais profondément.
Je me réveillait par intervalle pour ouvrir le hublot et admirer le paysage de nuages, pour voir le soleil se lever sur cette mer blanche, et pour faire râler le vieux schnock à mes côtés que ce magnifique spectacle dérangeait car il était trop lumineux. Tssss ... y a de ces relous !
Du fond de mon sommeil, j’entends qu'à cause du brouillard nous allons atterrir à Katovice, soit je ne sais pas où. Un bus sera mis à notre disposition pour nous rendre à Cracovie.
Je suis soudain réveillée par un fort tremblement. Inquiète, j'ouvre le hublot : ouf, on ne fait qu'atterrir. J'applaudis bien fort le pilote pour nous avoir tirés de là, même si le vieux schnock me fait remarquer que c'est ridicule.
Passons les détails, j'arrive à Cracovie après une sieste dans le bus, je trouve ma correspondance pour le centre ville, je trouve Adrien, on va poser ma valise. Le froid est saisissant, genre ça pique, ça tire, tout ça . Et on y voit absolument rien : cf. photo ci-dessus, prise de la fenêtre de chez Adri. Jusqu'à 17 heures, on reste au chaud chez lui à discuter pour ne sortir qu'à la nuit noire. Le brouillard est toujours là, juste qu'en plus il fait noir. J'ai perdu tout mes repères.
Pour rejoindre Cracovie, je me suis acquittée d'un billet d'avion Ryanair pas cher qui décollait à une heure improbable, soit 6h30 du matin. Les bus étant ce qu'ils sont, je partais de Termini pour l'aéroport à 4h30 du matin. Comme le jeudi soir c'était l'anniversaire d'une copine, j'avais décidé de ne pas dormir (tant qu'à faire). Ce qui m'a conduite à un double problème :
- je n'ai jamais pris l'avion seule et je stresse
- je risque d'être un peu dans les vapes et j'ai peur
Heureusement tout s'est bien passé, avec un peu de chance j'ai trouvé les portes d'embarquement, j'ai sonné au portique (?) et on m'a laissé monter dans l'avion après avoir fouillé mon écharpe (??)
Quand l'avion a décollé j'ai trouvé ça extraordinaire. Les maisons, illuminées qui rapetissent jusqu'à ne plus être que des tâches dans la nuit ... Deux minutes après, je dormais profondément.
Je me réveillait par intervalle pour ouvrir le hublot et admirer le paysage de nuages, pour voir le soleil se lever sur cette mer blanche, et pour faire râler le vieux schnock à mes côtés que ce magnifique spectacle dérangeait car il était trop lumineux. Tssss ... y a de ces relous !
Du fond de mon sommeil, j’entends qu'à cause du brouillard nous allons atterrir à Katovice, soit je ne sais pas où. Un bus sera mis à notre disposition pour nous rendre à Cracovie.
Je suis soudain réveillée par un fort tremblement. Inquiète, j'ouvre le hublot : ouf, on ne fait qu'atterrir. J'applaudis bien fort le pilote pour nous avoir tirés de là, même si le vieux schnock me fait remarquer que c'est ridicule.
Passons les détails, j'arrive à Cracovie après une sieste dans le bus, je trouve ma correspondance pour le centre ville, je trouve Adrien, on va poser ma valise. Le froid est saisissant, genre ça pique, ça tire, tout ça . Et on y voit absolument rien : cf. photo ci-dessus, prise de la fenêtre de chez Adri. Jusqu'à 17 heures, on reste au chaud chez lui à discuter pour ne sortir qu'à la nuit noire. Le brouillard est toujours là, juste qu'en plus il fait noir. J'ai perdu tout mes repères.
Équipés contre le froid |
Après un peu de bus et un peu de marche, on se retrouve sur la place principale, où le marché de noël est installé. Tout un tas de petites cabanes de bois, reliées entre elles par des guirlandes de (fausses) branches de sapin entremêlées d'ampoules, qui vendent des kitscheries, de la fourrure, des matriochkas, du vin chaud et des saucisses. C'est beaaaaaauuuuuuu ! Ca réchauffe mon petit coeur glacé par la bise des steppes nordiques. Avec la brume, on est en pleine magie de noël. L'église principale de la place, elle qui normalement fait de ses deux hautes tours sa principales fierté, a complètement disparu. Je m'attend à voir surgir Mister Jack d'un instant à l'autre.
Noël, noël, le temps des cadeauuuuux ! |
Esprit kitsh, es-tu là ? |
La queue pour les saucisses (ps : il est à peine 17h30) |
Je vous ai déjà dit qu'on se croirait dans un disney ? |
Malheureusement, le problème de la Pologne quand il y fait froid, c'est qu'on ne peut passer qu'un temps limité à l'extérieur. Au bout d'une certaine durée, les pieds sont congelés, les cuisses absolument glacées et un stalactite s'est formé sur le bout du nez. C'est à ce moment là qu'on se réfugie dans les cafés. Un mal pour un bien, Adrien m’amène dans un somptueux bistrot sur la place du marché où je bois le meilleur chocolat chaud de ma vie. On dirait qu'il ont fait fondre du chocolat, puis ajouté une goutte de lait pour rendre le tout liquide. En plus : la bête porte une magnifique couronne de crème chantilly délicieuse. Bilan : 8000 calories.
Après cet intermède onctueusement délicieux, on se balade dans les rues jusqu'à avoir trop froid et aller manger. La soirée se terminera tranquillement pour nous, avec une visite culturelle dans un bar souterrain, la découverte de diverses boissons locales et un retour à la maison pas trop tard (n'oublions pas que je n'ai dormi que trois heures trente dans un avion la veille).
Suite de l'histoire demain (ou après demain), car j'ai à faire !
Après cet intermède onctueusement délicieux, on se balade dans les rues jusqu'à avoir trop froid et aller manger. La soirée se terminera tranquillement pour nous, avec une visite culturelle dans un bar souterrain, la découverte de diverses boissons locales et un retour à la maison pas trop tard (n'oublions pas que je n'ai dormi que trois heures trente dans un avion la veille).
Suite de l'histoire demain (ou après demain), car j'ai à faire !
coucou Lucie t, je t'ai reconnue! je suis xtine, on est allées aux bains de Balaruc ensemble
RépondreSupprimerbises
j'espère que tu aimes la bière et aussi le froid, il faut lire les récits de alain Fleischer...
ya la bise les bières, la musique
et tout le reste
bises christine de 7
Je savais pas que Ryanair utilisait des avions aux hublots ouvrants. Il avait raison le vieux schnock, il devait se cailler quicon !
RépondreSupprimermais non c'est des volets enfin ^^ (ceci dit je savait que tu donnerais raison au vieux schnock)
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