dimanche 26 juin 2011
C'est dimanche
Voilà la vidéo que la Sapienza fournit aux futurs étudiants Erasmus ... Je ne sais pas ce que j'y préfère, entre la traduction en français style googletrad, le décalage entre le bonhomme tout moche et les images du film, la musique ... Trop bon !
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vendredi 24 juin 2011
Le voyage
C'est LE truc qui fait mal : est ce que je vais pouvoir emporter toutes mes fringues ?! Est ce que je vais pouvoir remplir 18 valises de chiffons et d'objets inutiles mais que j'aime avoir dans ma maison ? Comment choisir ce que j'emporte ?
Je pensais que le bus était la solution : okay, le voyage dure 15 heures et ça n'est pas vraiment confortable, mais je pourrais prendre plein de bagages sans supplément (parce que dans l'avion, si on voyage avec Ryanair, laisse béton la majoration pour le moindre petit kilo de valise qui dépasse).
Ben en fait non. Le bus, c'est deux valises + un bagage a main, total : 30 kilos maxi. Et pas moyen de remplir un peu plus, ils pèsent bel et bien les valises. J'ai vraiment du mal à me représenter la chose, mais 30 kilos ça me semble vraiment rien du tout, et je commence vaguement à m’inquiéter en songeant à ce chiffre et aux concessions que je vais devoir faire. Au delà de l'abandon de quelques jupes noires, choisir ces affaires c'est aussi un moyen de concrétiser. C'est excitant mais ça fait un peu peur ...
Pour partir, j'aurais également pu choisir le train, mais Montpellier-Rome c'est n'importe quoi avec la sncf : le train passe par Lyon voire par Paris pour redescendre sur la botte italienne. Sinon, il faut prendre un ter jusqu'à Nice où jusqu'à Vintimille puis changer pour un train rapide jusqu'à Rome mais il faut avoir les moyens, le prix excède les 150 euros, et parfois le voyage dure 2 jours et on doit dormir une nuit à l'hôtel.
Cependant, pour tout ceux qui viendront me voir, l'avion reste le bon plan. Je récapitule pour que vous n'ayez aucune excuse (je veux que tous les amis viennent !)
A Nîmes, c'est Eagles Airlines qui assure la liaison avec des vols les jeudis et les dimanches,
A Marseille, avant c'était possible avec Ryan Air mais il semble qu'ils aient supprimé ce vol ... Trop nul ! Seule solution avec eux : partir de Paris.
A Montpellier, pas d'avion, mais le bus ! Il faut aller chez Eurolines qui a une agence dans la rue du Rockstore. Selon la période, on s'en sort pour 80 euros aller/retour, ou pour le double (genre juillet août, c'est très cher).
Voilà, je pars le 22 août à 23h30 et j'arrive à Rome le 23 août à 14h ...
dimanche 12 juin 2011
Démarches administratives (1)
Quelles sont les premières démarches à accomplir lorsqu'on souhaite partir en Erasmus ?
Pour commencer, il s'agit de se renseigner sur les destinations qui sont disponibles pour votre filière. Erasmus est fait de partenariats entre départements universitaires : on ne peut donc pas aller aux mêmes endroits si l'on est en LEA ou en Lettres Modernes.
Pour connaître les destinations possibles, il fat donc se rendre sur le site de son université puis dans la section "Relation Internationales" où l'on trouve généralement un document PDF qui informe, par filière, des pays, des villes, du nombre de places, de la durée maximale de la mobilité ... Si ce document ne se trouve pas sur Internet, une seule chose à faire : se rendre aux bureaux des Relations Internationales de sa fac et demander.
Ensuite, il faut choisir où aller. Pour certains, ça tombe sous le sens, pour d'autres, c'est plus compliqué. Personnellement, j'ai trbeaucoup hésité. Londres ? Heidelberg ? Rome ? En me questionnant sur mes envies réelles, en m'informant sur les cours, en lisant et relisant les pages Wikipédia de chacune de ces villes (et surtout leur catégorie "Météo"), je me suis décidée pour Rome.
Une fois qu'on a déterminé sa destination, commence le travail d'écriture. Pour être sélectionné en Erasmus, il vous faut fournir, en plus de vos notes et d'une photo d'identité, une lettre de motivation qui sera primordiale pour le jury. La mienne faisait une page et demi rédigée en 11 avec Arial, "la bonne taille" selon une source bien informée. J'ai commencé à l'écrire un mois à l'avance environ, pour avoir le temps de la soigner et de la faire lire à tout le monde, au moins trois fois.
N'oubliez pas, si votre fac le demande, de remplir votre candidature sur Internet où vous classez vos choix et entrez vos informations. Un grand moment d'adrénaline, pour moi.
A ce stade là, vos démarches administratives se mettent en pause. Vous êtes tranquille, du moins pour un moment. Enfin, si vous êtes comme moi, vous vous retenez chaque jour de ne pas courir au bureau des Erasmus OUT en quête de réponse.
Pour illustrer cet article, j'ai pensé à cet extrait de l'Auberge Espagnole, même si je trouve qu'Internet est venu simplifier les choses (en tout cas, pour le moment, tout a été simple pour moi).
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lundi 6 juin 2011
Apprendre la langue
J'ai commencé à en parler dans l'article précédent : un des aspects intéressants d'Erasmus, c'est d'apprendre une nouvelle langue, ou de renforcer ses connaissances.
J'ai, pour ma part, décidé de me jeter à l'eau et de partir dans un pays dont je ne parle pas la langue. En italien, je connaissais il y a trois mois que les mots "cappuccino", "arlequino" et basta ! J'avais justement envie de découvrir quelque chose de nouveau, d'enrichissant. Mais évidemment, il faut se préparer un peu : je n'ai pas espoir de débarquer en Italie pour trouver un appart sans pouvoir aligner deux mots. Parler avec les mains, ça va bien 5 minutes, mais pour demander combien coûte la chambre et si le gaz est compris, y a mieux.
Mais comment faire ?
On invoque Assimil : cette méthode d'apprentissage, parfois disponible gratuitement pour les abonnés de certaines médiathèques, est basée sur l'assimilation (qui l'eut cru ?) par répétition et réutilisation des mots et des structures. On peut aussi l'acheter, mais elle est un peu onéreuse (65 euros, quoi). L'avantage, c'est qu'en pratiquant tout les jours à raison d'une demi heure depuis deux mois, j'en suis à lire Pinocchio dans la langue, je connais tout les temps du futurs et du passé, et j'ai du vocabulaire de base réutilisable au quotidien.Trop cool.
On suit des cours à la fac ... quand on est dans une fac où il y a de bons cours. A Montpellier III, quand j'ai dû choisir entre débutants et confirmés, et je me suis naturellement tournée vers les débutants. Sauf qu'en pratiquant de mon côté, en deux semaines j'avais dépassé le niveau du groupe, et plus possible de changer. Il faut dire que la prof a passé le premier cours entier à expliquer l'alphabet, le second à parler de la prononciation ... bref, plus mou, tu meurs. Mais bon, c'était un moyen d'entendre parler Italien.
On a recours au tandem : le principe est ludique, c'est gratuit et c'est sympa. Il s'agit de trouver (souvent par petites annonces), un étudiant de la langue qu'on souhaite apprendre et d'organiser une fois par semaine une rencontre d'une heure où on parle français la première demi heure et "étranger" la seconde. On peut mettre en place un chapeau avec des petits papiers sur lesquels on écrit des sujets de conversation à piocher pour ne pas sécher. Personnellement, je n'ai pas essayé cette technique, un peu par faute de temps, un peu par fainéantise.
Et pour compléter le tout, on peut toujours passer de longues heures à regarder des films et des séries en VO avec ou sans sous titres pour s'immerger de façon sympa !
De toute façon, à en croire cet étudiant italien expatrié à Londres, les profs sont assez indulgents ... Sa vidéo rigolote (en anglais) en dit long sur Erasmus !
J'ai, pour ma part, décidé de me jeter à l'eau et de partir dans un pays dont je ne parle pas la langue. En italien, je connaissais il y a trois mois que les mots "cappuccino", "arlequino" et basta ! J'avais justement envie de découvrir quelque chose de nouveau, d'enrichissant. Mais évidemment, il faut se préparer un peu : je n'ai pas espoir de débarquer en Italie pour trouver un appart sans pouvoir aligner deux mots. Parler avec les mains, ça va bien 5 minutes, mais pour demander combien coûte la chambre et si le gaz est compris, y a mieux.
Mais comment faire ?
On invoque Assimil : cette méthode d'apprentissage, parfois disponible gratuitement pour les abonnés de certaines médiathèques, est basée sur l'assimilation (qui l'eut cru ?) par répétition et réutilisation des mots et des structures. On peut aussi l'acheter, mais elle est un peu onéreuse (65 euros, quoi). L'avantage, c'est qu'en pratiquant tout les jours à raison d'une demi heure depuis deux mois, j'en suis à lire Pinocchio dans la langue, je connais tout les temps du futurs et du passé, et j'ai du vocabulaire de base réutilisable au quotidien.Trop cool.
On suit des cours à la fac ... quand on est dans une fac où il y a de bons cours. A Montpellier III, quand j'ai dû choisir entre débutants et confirmés, et je me suis naturellement tournée vers les débutants. Sauf qu'en pratiquant de mon côté, en deux semaines j'avais dépassé le niveau du groupe, et plus possible de changer. Il faut dire que la prof a passé le premier cours entier à expliquer l'alphabet, le second à parler de la prononciation ... bref, plus mou, tu meurs. Mais bon, c'était un moyen d'entendre parler Italien.
On a recours au tandem : le principe est ludique, c'est gratuit et c'est sympa. Il s'agit de trouver (souvent par petites annonces), un étudiant de la langue qu'on souhaite apprendre et d'organiser une fois par semaine une rencontre d'une heure où on parle français la première demi heure et "étranger" la seconde. On peut mettre en place un chapeau avec des petits papiers sur lesquels on écrit des sujets de conversation à piocher pour ne pas sécher. Personnellement, je n'ai pas essayé cette technique, un peu par faute de temps, un peu par fainéantise.
Et pour compléter le tout, on peut toujours passer de longues heures à regarder des films et des séries en VO avec ou sans sous titres pour s'immerger de façon sympa !
De toute façon, à en croire cet étudiant italien expatrié à Londres, les profs sont assez indulgents ... Sa vidéo rigolote (en anglais) en dit long sur Erasmus !
dimanche 5 juin 2011
Premières questions
Qu'est ce qu'erasmus ?
Erasmus est un programme d'étude de l'enseignement supérieur qui permet la mobilité des étudiants et du personnel enseignant. Il permet d'effectuer des stages ou une partie de ses études (un ou deux semestres) à l'étranger. Ce programme a surtout mis en place des systèmes d'équivalences entre les diplômes européens : il est donc possible de troquer son cours de grammaire française contre un cours de linguistique en anglais ! Erasmus donne alors une certaine souplesse aux programmes, mais j'en parlerais une autre fois.
Pourquoi partir en erasmus ?
Pour moi, la réponse est évidente : mais parce que ça a l'air génial ! En poussant plus loin, il y a un tas de raisons qui peuvent vous motiver à vous lancer.
A mes yeux, la première, c'est l'enrichissement culturel. Vous voilà face à une formidable occasion d'apprendre une foule de choses sur une autre nation européenne : de sa façon de manger à ses expressions idiomatiques en passant par son mode de vie. Vous voilà en totale immersion.
Et c'est le deuxième intérêt : plonger dans une langue, que vous la connaissiez ou non. Car oui, c'est possible ! On peut, avec un peu de courage, décider de partir en islande bien qu'on ne parle pas un mot d'islandais, ou encore en Allemagne alors que notre souvenir le plus probant de cette langue est un vague "Karlotto ist krank" datant du collège.
Enfin, une des raisons pour lesquelles je pars, c'est parce que je pense qu'erasmus est intéressant sur le plan professionnel. C'est un moyen d'aller prendre un peu l'air et de se remettre un peu en question, peut être pour commencer à tracer son chemin ou à se faire une idée d'où on a envie d'aller.
ERASMUS, c'est donc aller de l'avant, expérimenter, tisser des liens, partir à la découverte de lieux nouveaux, et très probablement grandir un peu. Pour moi, c'est l'expérience à ne pas rater !
Comme une présentation
Pour la prochaine année universitaire, j'ai décidé de franchir un cap : je pars à l'étranger, dans une ville que je ne connais pas, dans un pays dont je ne connais pas la langue, pour étudier et pour voyager. J'ai choisi de partir à ROME avec le programme ERASMUS pour fréquenter l'université La Sapienza pendant deux semestres.
Ouvrir ce blog, c'est à mes yeux une des étapes du voyage : un moyen de partager mon expérience, et aussi de renouer avec une forme d'écriture. Exactement ce dont j'ai envie depuis un bon moment.
J'espère pouvoir motiver à partir d'autres étudiants, et faciliter leurs démarches en racontant mes galères (administratives et autres !) et mon cheminement.
Pour me présenter brièvement, je ne dirais que l'essentiel : j'étudie les Lettres Modernes à l'université Paul Valéry à Montpellier, j'ai 21 ans, je suis en L2 et je prépare mon voyage pour ma L3. Je ne m'étendrais pas plus que ça, je n'aime pas trop écrire d'article de présentation : autant couper court et entrer dans le vif du sujet dans un autre article !
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