lundi 6 juin 2011

Apprendre la langue

J'ai commencé à en parler dans l'article précédent : un des aspects intéressants d'Erasmus, c'est d'apprendre une nouvelle langue, ou de renforcer ses connaissances.
J'ai, pour ma part, décidé de me jeter à l'eau et de partir dans un pays dont je ne parle pas la langue. En italien, je connaissais il y a trois mois que les mots "cappuccino", "arlequino" et basta ! J'avais justement envie de découvrir quelque chose de nouveau, d'enrichissant. Mais évidemment, il faut se préparer un peu : je n'ai pas espoir de débarquer en Italie pour trouver un appart sans pouvoir aligner deux mots. Parler avec les mains, ça va bien 5 minutes, mais pour demander combien coûte la chambre et si le gaz est compris, y a mieux.

Mais comment faire ?

On invoque Assimil : cette méthode d'apprentissage, parfois disponible gratuitement pour les abonnés de certaines médiathèques, est basée sur l'assimilation (qui l'eut cru ?) par répétition et réutilisation des mots et des structures. On peut aussi l'acheter, mais elle est un peu onéreuse (65 euros, quoi). L'avantage, c'est qu'en pratiquant tout les jours à raison d'une demi heure depuis deux mois, j'en suis à lire Pinocchio dans la langue, je connais tout les temps du futurs et du passé, et j'ai du vocabulaire de base réutilisable au quotidien.Trop cool.

On suit des cours à la fac ... quand on est dans une fac où il y a de bons cours. A Montpellier III, quand j'ai dû choisir entre débutants et confirmés, et je me suis naturellement tournée vers les débutants. Sauf qu'en pratiquant de mon côté, en deux semaines j'avais dépassé le niveau du groupe, et plus possible de changer. Il faut dire que la prof a passé le premier cours entier à expliquer l'alphabet, le second à parler de la prononciation ... bref, plus mou, tu meurs. Mais bon, c'était un moyen d'entendre parler Italien.

On a recours au tandem : le principe est ludique, c'est gratuit et c'est sympa. Il s'agit de trouver (souvent par petites annonces), un étudiant de la langue qu'on souhaite apprendre et d'organiser une fois par semaine une rencontre d'une heure où on parle français la première demi heure et "étranger" la seconde. On peut mettre en place un chapeau avec des petits papiers sur lesquels on écrit des sujets de conversation à piocher pour ne pas sécher. Personnellement, je n'ai pas essayé cette technique, un peu par faute de temps, un peu par fainéantise.

Et pour compléter le tout, on peut toujours passer de longues heures à regarder des films et des séries en VO avec ou sans sous titres pour s'immerger de façon sympa !

De toute façon, à en croire cet étudiant italien expatrié à Londres, les profs sont assez indulgents ... Sa vidéo  rigolote (en anglais) en dit long sur Erasmus !

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2 commentaires:

  1. hey, thanks for your comment, my italian is not too bad now, i'm able to say what i think, feel or need and i can understand all the other's are saying :)
    (but my english is worste than ever, i've forget everithing cause i'm focus on italian ^^)

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