mardi 30 août 2011

Légionnaire, un métier d'avenir

On voit un peu partout devant les édifices touristiques ces deux mecs, accompagnés d'une grosse dame à l'air sévère, qui posent avec les touristes contre une pièce ou deux.


Quand je dis "ces deux mecs", c'est que c'est quasiment toujours les mêmes : je les croise un matin en allant à la librairie*, qui posent avec des Allemands à bretelles devant le Panthéon, puis je les revois à 14h, sur la Piazza de Venezia. 

* oui parce qu'en allant bosser, si j'ai de l'avance, je fais des trucs comme visiter le Panthéon. C'est plutôt sympa quoi. Le quartier est pas dégueu. 


Et donc pour la petite histoire, si c'est toujours les deux mêmes mecs, c'est parce qu'ils sont dans une genre de mafia. Si toi aussi, tu t'achète un costume de légionnaire en plastique avec fausse tablettes de chocolats incluses, et que tu poses avec les touristes, ben y a quelqu'un qui vient t'inciter à pas le faire. D'ailleurs peut être que la grosse nana sert à ça parce que personne ne pose avec elle et qu'elle pourrait facilement faire peur (d'ailleurs elle est pas sur les photos, j'ai pas osé).




Trop dommage, je me voyais déjà en toge et en spartiates l'été prochain avec Nico en gladiateur, l'épée au flanc ... !

Rendez-vous sur Hellocoton !

Woody Allen sur la Piazza di Spagna

Oui, je cherche à faire du buzz. Non, ça ne marche pas. Mais j'aime bien choisir des titres exagérateurs et c'est mon blog donc c'est comme avec mes cheveux, je fais ce que je veux ! 

Aujourd'hui, je suis allée via del Corso pour m'acheter un téléphone italien. Après m'être délestée de 35 euros, je me suis promenée et j'en ai profité pour aller voir la Piazza di Spagna, sa belle fontaine, ses escaliers, son église ... Mais quand je suis arrivée, j'y ai aussi trouvé un drôle d'attroupement : un tas de badauds qui regardent en l'air, une grue qui charrie des objets, et un panneau qui indique "tournage / cinéma" ou un truc du genre.
Alors moi aussi je lève le nez en l'air pour regarder ce qu'ils regardent, soit la terrasse au dernière étage d'un immeuble. Oké. En fait il ne se passe pas grand chose, puis un homme apparaît au balcon, j'entends des touristes français qui murmurent : "il va sauter !"


La grue se met en marche, il y a de plus en plus de monde, des carabiniers bloquent la circulation et les taxis s'accumulent : mais che passa ? J'avise un policier le nez en l'air qui devise avec un collègue de l'atac, la société des transports en commun de Rome, et je lui demande s'il en sait plus.

"Il paraît qu'il font un film ... Woody Allen va venir."



Prononcé à l'itlienne, ça donne quelque chose comme "voudi allèné". Mais vraiment, Woody ? Waouh, je vais voir une star ! Je continue à attendre et je regarde la grue qui dépose sur le toit terrasse un tas de matériel cinématographique. Cinq minutes passent et toujours rien. Je vais donc demander à une nana qui bosse sur le tournage de quel film il s'agit, etc. Qui me répond très vaguement "Le tournage a lieu à l'intérieur, vous ne verrez rien." Mais qui tourne à la fin ?? "Une grosse star américaine".

Ah. Bon, ben tant pis pour Woody ! On me signale tout de même qu'une actrice d'envergure internationale se promène incognito dans les rues de Rome ...


Pour plus d'info, c'est bien un film de W. Allen qui se prépare.
Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 29 août 2011

De bon matin

En cherchant des informations sur internet ce matin, j'ai trouvé une vidéo qui m'a fait beaucoup rire. Elle compare le mode de vie des italiens à celui des européens. Alors, c'est farci de clichés, les européens y apparaissent comme des gens bien propres, courtois, Mr Parfait en gros, tandis que les italiens sont montrés comme bordéliques, bruyants et obstinément contestataires, mais comme dans toute caricature, il y a du vrai.



Ce que je trouve surtout vrai, c'est tout ce qui concerne le bus, les piétons la circulation ... che casinò ! (quel bordel)

Enfin je m'en retourne à ce fameux bazar qui me plaît pour le moment beaucoup ! Et puis bon, en France aussi on applaudit dans les avions et on a une administration terrible ... 
Rendez-vous sur Hellocoton !

dimanche 28 août 2011

Moi, le Pape, un couteau à bout rond et des nichons

Pour aller au Vatican, il faut se lever tôt. Très tôt. Surtout le dernier dimanche du mois, où l'entrée au musée et à la chapelle Sixtine est gratuite. Ce matin, mes colocataires et moi avons accordés nos réveils et nous sommes levés à 6h pour partir prendre le bus vers l'état papal. Bon, on est à Rome, donc le bus est passé seulement à 7h30. Quand on arrive, vers 8h, il y a déjà une file d'attente hallucinante.

Eh ! Y en a deux qui doublent ou quoi ?

Et ça continue encore pendant environ 300 mètres au coin de la rue ... Alors on patiente tranquillement, on se fait griller par les radiazion (je sais pas comment ça s'écrit ni si c'est italien ou espagnol, mais ça désigne les rayons du soleil ... à la météo ils indiquent même leur niveau de danger), et au bout d'une heure et demie, on entre enfin dans le musée du Vatican. A l'intérieur, des portiques de sécurité nous attendent ou nous devons mettre nos sacs ... coup de stress, j'ai un couteau sur moi pour le pique nique ! Mais non, ça passe tout seul : rien ne sonne.

Nous pénétrons donc dans le musée, où une tenue "correcte" est exigée car, je cite les petits cartons à l'entrée des églises "anche il corpo ha il suo linguagio" ("le corps aussi a son langage").
Oui, enfin, comme tout langage, il faut savoir l'interpréter, et les épaules nues, les jambes découvertes ne sont pas des signes d'offense à Dieu ou aux croyants, ou à qui que ce soit. D'ailleurs, personne ne va mettre de voile pudique sur les statues antiques ou sur les peintures présentées dans le musée : eux, ils ont le droit de montrer leur bistouflette et moi, je dois couvrir mes épaules.

"Qui a les plus grosses maracas ? Qui a les plus belles les plus classes ?"
Coucou le nichon !

Ce débat mis à part, j'ai beaucoup apprécié le musée du Vatican pour la richesse de ses oeuvres et pour sa collection qui nous fait parcourir l'histoire de l'art de l'antiquité à aujourd'hui. On commence par des marbres antiques, puis on traverse une salle remplie de tapisseries médiévales, qui débouche sur une série de cartes du XVI ème siècle, et puis tout d'un coup on tombe à genoux devant un matisse immense et sublime.




Et enfin, à l'issue de cette traversée du musée et du temps, la Chapelle Sixtine. Eh ben, j'ai été déçue. Okay, c'est une entreprise humaine hallucinante. Oui, c'est exécuté avec une grande virtuosité. Bien sûr, Michel Angelo avait un talent fou. Mais on parle tout de même d'un lieu bondé, sombre, bruyant, et donc absolument impropre à la contemplation. Les flashs crépitent, ça pousse, c'est vraiment dommage. En gros, ce fameux plafond s'apprécie mieux en photo qu'en vrai.

Voilà, la française a râlé (les clichés sont saufs) et je peux terminer cet article sur cette image venue tout droit de l'étrange :

Au secours ! L'étoile de la mort s'est posée sur le sol du Vatican !

Ah, et, bon, oké, le titre de cet article est complètement racoleur, j'ai même pas vu le pape ...
Rendez-vous sur Hellocoton !

samedi 27 août 2011

Miam miam, glou glou

Évidemment en Italie, on mange bien, très bien. Et on boit beaucoup (d'eau) pour compenser la chaleur intense qu'il fait.







































Je vous présente donc, de haut en bas de gauche à droite, mon ami il panino viande courgette (GRAS), son cousin cappucino (90 centimes la bestiole), le vieil oncle Chino 8 (prononcer : Kinotto, le coca italien), encore un de la famille caféine, la granita de café, toujours aussi chic avec son chapeau de pana (chantilly), puis le tramezzi, revêtu de ses plus beaux atours (mozza/tomate), suivi du cocomelon (pastèque), qu'on rencontre un peu partout dans Rome, vendu par des petites échoppes de fruits (et ça fait du BIEN cette fraîcheur), et encore, mlle gelato con pana, et on finit avec une création argentine, j'ai nommé le Kiwino, soit le seul moyen d'avoir frais à Rome. Pour ce dernier, je peux vous donner la recette, vu que c'est une invention d'un de mes colocs : il faut du vin rouge, des kiwis, du sucre et surtout, beaucoup de glaçons. Dans une carafe on mets les kiwis coupés en morceaux. On balance du vin par dessus, du sucre à convenance, les glaçons et on touille bien avec une cuillère en bois. Bu sous le ventilateur, c'est du bonheur à l'état pur.
Bon, je commence à avoir faim avec tout ça !

Rendez-vous sur Hellocoton !

FANART !

Waw hé ho j'ai un fan art la grande classe !

Et hop, en cliquant sur l'image, le blog d'Alexienne !!



Mi piace Roma !!


A part ça, j'ai trouvé du travail à la Librairie Française de Rome, s'il vous plaît. J'y prépare des commandes et des cartons de livres scolaires pour les écoles françaises et c'est trop bien ! J'ai des horaires hyper flexibles, un patron gentil et je suis en plein centre, près de la Piazza Navona : belissima !
Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 25 août 2011

Les vendeurs de pénis

Aujourd'hui je ne suis pas sûre d'avoir le temps d'écrire un article sur ma journée, mais tout de même : je voudrais vous parler du magasin où nous sommes allés par hasard. Sur la devanture, on peut lire en lettres pop les mots "Too much" qui annoncent déjà la couleur. Dans ce magasin, on peut trouver de tout, et surtout du n'importe quoi : des petits monstres de doigt, des lunettes à pois, des rideaux de franges à cœurs, des portes clés farfelus, mais surtout ... la salle des pénis. Juste au dessus de la pièce principale, on monte quelque marches et on tombe sur une pièce entière qui vend des produits inspirés du membre masculin. Du bonbon aux pâtes en passant par la sucette, on n'est pas dans la finesse. J'ai essayé de prendre des photos mais la vendeuse m'a immédiatement repérée et s'est jetée sur moi pour m'empêcher de continuer. Je ne vous présente donc seulement la bite magique et la bite à eau, à mon grand regret. 

 
Et ça fait rire les enfants !

 
"J'adore la bite à eau ! Hihihihihi"



Facile d'emploi, vive la bite à eau ! Astucieusement déguisée en banane, elle est discrète et efficace !






Bon, promis, je reviens demain avec quelque chose de plus profond (hin hin hin)


Rendez-vous sur Hellocoton !

Ma dove sono ??

Aujourd'hui : je me perds dans Rome, la galeria Borghese, baignade dans une fontaine et ma troisième pizza en deux jours. Je commence par aller en ville avec le métro pour chercher une banque du Crédit Agricole. Selon leur site internet, c'est prêt du Colissée. Je me lance donc dans ce coin archi touristique et slalome entre les vendeurs d'ombrelles, de bouteilles d'eau et de lunette de soleil. Je fais huit fois le tour du quartier, je me perds, avant de tomber sur le point donné par google maps : un croisement de 4 ou 5 voies, entourées d'un parc, de ruines et du Colissée. Oké. Rien. Bon.

On trouve absolument partout ce genre de petits magasins.


Space Invaders au Colissée !
 C'est pas grave, je dois rejoindre Sylvette & co à la villa Borghèse où on a réservé une visite a 15h. Allez hop métro, hop hop hop je me perds dans les rues, je regarde mon plan toute les 10 secondes mais j'arrive enfin dans le parc de la villa où m'attend une fontaine bien rafraîchissante et des carabiniers qui m'indiquent le chemin de la galerie.

Ouuuuf quelle chaleur ! Sous les arbres de la villa, il doit faire seulement 35°

Pour le moment, je trouve que cette photo résume bien Rome.

 Malheureusement dans le musée les photos sont interdites. On y passe trois bonnes heures à admirer les sculptures du Bernini (qui va finir par me faire aimer les marbres avec ses statues expressives, animées) et des peintures au plafond renversantes (au sens propre car j'ai glissé sur le sol en en regardant un et que je suis tombée sur un genre de coffre de va savoir quelle époque). En ressortant, la chaleur est hallucinante et nous cherchons un coin pour manger un bout. On se perd, évidemment. Alors pendant que Renaud et Topolino vont chercher la voiture, on se baigne dans la fontaine : trop bien !

aaaaaaaaaaah ...


Après on cherche un coin où manger dans mon guide Serious Guide. Comme leur adresse de Cantine Sociale est fermée, on mange deux trois rues plus loin dans le quartier de San Lorenzo, dans un petit restau appelé Sotto Sopra (dessus dessous) où nous sommes accueillis par un serveur très gentil qui parle bien français.

"Mange moi, je suis une pizza aux aubergines et au parmesan !"

Et voilà pour aujourd'hui. Demain : trastevere, peut être la librairie française et la banque si je la trouve.
Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 24 août 2011

Scusi, non ho capito

Et voilà, le jour J est enfin arrivé. Lundi 22, le bus est arrivé, même pas en retard, et en trente secondes c'était parti, mes valises dans la soute, moi assise au fond côté couloir, les lumières s'éteignent ... andiamo ! 

C'est parti mon kiki !

Évidemment la route, c'était pénible. J'ai passé les douze heures de trajet à m'endormir et à me réveiller en faisant des rêves très réalistes. On a fait trois arrêts dans trois Autogrill, les stations d'autoroute italiennes, qui diffusaient toutes la même odeur de croissant et de café sucré. Plus on avançait vers Rome, plus le bus se vidait et moins le chauffeur se faisait causant (à Montpellier, il nous servait du "Good Morning Ladys and Gentlemans, welcome in Montpellier" et le répétait en 4 langues, arrivé à Rome il a pas desserré les dents et a oublié d'ouvrir la soute à bagage).
A la gare routière de Rome, Sylvette, Renaud, Topolino et Seïa m'attendaient avec leur super voiture. On embarque, on parle beaucoup, on s'arrête dans une rue manger de la pastèque, mais je n'arrive pas bien à comprendre où on va : chez Mavie, qui doit normalement me loger ? Chez ses parents ? Ailleurs ?
Après s'être pas mal perdus, on arrive dans une rue charmante avec des immeubles aux couleurs chaudes, beaucoup de graffs et une chaleur étouffante. On pousse la porte d'un petit jardin, et là, en haut des escaliers, c'est Marina, l'autre amie de Sylvette qui nous attend ... soit la propriétaire de la chambre où je suis actuellement ! En fait, la surprise, c'est que tout est ok pour mon logement, et que je peux y dormir dès à présent. Et que l'appartement, qui ressemble plus à une maison, est parfait, avec ses hauts plafonds, sa déco chaleureuse, ses deux salles de bains, sa baignoire ... ! J'ai a peine le temps de poser mon sac que tout le monde s'assoit à table pour manger des pâtes à la sauce piquante et l'"insalata russa" préparée par les espagnols de la colocation (miam). Pendant le repas, je ne comprends pas grand chose mais tout de même : sur les trois personnes vivant dans l'appartement, seul le musicien argentin reste, les deux espagnols partent à la fin du mois. Marina m'explique les règles de la colocation, tout le monde fait des blagues, je comprends pas mais je rigole quand même, puis on s'en va "fare i turisti" comme dit Marina. 
On traverse les rues de la ville en voiture vers le centre, j'écoute Marina qui me raconte l'histoire des lieux historiques que l'on croise (soit un bâtiment sur deux). Aujourd'hui, au programme, deux églises, la vierge la plus sensuelle de l'histoire de l'art, des librairies, des glaces. 

"Mais que va me faire cet ange avec sa flèche ? Hoooo je frémis"

"Salut, moi c'est Ste Thérèse et je fais flipper"

Mais heureusement il y a les glaces straciatella a 1.50 € avec des pepites de chocolat presque trop grosses pour le pot !
Pour info, la vierge en question c'est Ste Thérèse, réalisée par il Bernini, un sculpteur baroque très présent à Rome. La sensualité de la statue peut s'expliquer par le fait qu'il ait fait poser sa belle pour reproduire le corps de la Sainte.

Enfin, la soirée : j'ai préparé la pizza avec les colocataires, qui parlent un coup espagnol un coup italien. Je fais tout de même des progrès en langue, et des efforts pour ne pas avoir l'air d'une cruche timide qui ne sait rien dire et qui n'a rien à dire. Après manger, j'ai accompagné Marina et son ami au tango. C'était sympa a regarder, mais je me sentais un peu seule vu que Sylvette et compagnie avaient changé de projets. Surtout que ça faisait très bal à l'ancienne : les couples dansent au milieu, et les femmes sans partenaires sont assises autour de la piste et attendent qu'un homme les invite. Après m'être fait invitée et avoir bredouillé un refus (je voyais déjà la catastrophe de moi lâchée sur la piste de danse au milieu de ces férus de tango !) je suis donc allée dormir dans la voiture, et me voilà !
C'était donc une première journée riche en rebondissement et en évènements, Rome c'est de la folie, une ville hallucinante mais là, j'ai trop besoin de sommeil pour mieux la parcourir demain.
Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 17 août 2011

Dans ma valise il y a ...

La douloureuse question de la valise se pose maintenant à moi sans que je puisse y échapper ... Je pars dans cinq jours tout de même ! Ma mission, donc : ne rien oublier et ne pas dépasser les 30 kilos. Dur. 
J'ai commencé par faire une petite liste (ça me déstresse) 


Puis je me suis occupée de mes affaires d'hiver, puisqu'à priori j'en ai pas besoin dans l'immédiat au vu de la chaleur aoûtienne. J'ai sélectionné 3 pulls, 2 gilets, mon bonnet, mes gants, 2 jupes, 3 pantalons, mes collants préférés, des chaussettes montantes et mon séchoir à cheveux. J'ai tâché d'être raisonnable, bilan : 9.9 kg sur la balance (sachant que la valise vide en fait déjà 4 !)



J'ai ensuite composé ma trousse de toilette, qui comporte surtout des bijoux et du maquillage : le reste, je le rachèterais sur place. Je me suis bien amusée à faire une jolie composition avant d'enfermer tout le monde en vrac dans ma trousse. Bilan : 1.9kg de bijoux tout de même ! 




Et pour finir (pour aujourd'hui), les chaussures ! Je suis allée à l'essentiel : une paire de talon, deux de ballerines, une de sandales, des baskets, mes bottines et mes converses (normal, quoi). En même temps l'avantage c'est que je ne possède pas dix milles paires de shoes. Pour un total de 1.6 kg (moins que les bijoux, c'est fou !)





Voilà pour le moment on atteint un total de 13.4 kg, donc tout va bien. Bientôt il me faudra m'attaquer aux affaires d'été, aux documents administratifs, aux livres, et aux petits objets que j'aime ... Dur d'enfermer sa vie dans une valise.

Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 8 août 2011

MOVE !



J'ai découvert une vidéo qui me fait carrément rêver !
Véritable incitation au voyage, ce petit film compile des images prises 11 pays différents : on y voit un homme marcher, droit devant lui, tandis que le décor ne cesse de changer. Cette vidéo, troisième d'un triptique intitulé EAT, LEARN, MOVE, est l’œuvre de Rick Mereki, Tim White et Andrew Lees, qui ont sillonné le monde pour la réaliser. Il semble, à ce que j'ai compris, que ces trois globe trotters travaillent pour STA Travel, une compagnie aérienne australienne. On dirait qu'ils ont trouvé un extraordinaire moyen de se faire de la pub en donnant aux gens l'envie de voyager ...


Pour les voir avec une plus belle qualité, c'est sur vimeo que ça se passe ...
Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 4 août 2011

Fric, angoisse du départ et autres problèmes

Aujourd'hui je vais parler un peu du plus gros problème de beaucoup d'étudiants, soit l'argent. Problème qui préoccupe d'autant plus quand on projette de partir à l'étranger : il faudra payer le voyage, payer un logement parfois beaucoup plus cher, acheter plein de livres, de dictionnaires, de petits objets qu'on avait chez nous mais qu'on a pas pu emporter, mais surtout, en Erasmus, on visite, on se balade, on sort, on fait le touriste, beaucoup plus que dans notre ville d'origine.

Mais heureusement, des solutions s'offrent à nos pauvres compte en banque agonisants. La première, c'est la Bourse Européenne de Mobilité qui a l'avantage d'être versée à tout les étudiants boursiers, même échelon zéro. En plus, son montant est le même pour tout le monde ! Cette année, il semblerait qu'il ait diminué : l'information est encore vague mais les erasmus 2011/2012 devraient toucher environ 300 euros par mois, contre 400 l'année dernière. Cependant, le gros, gros inconvénient de cette bourse c'est qu'elle est versée tout les trois mois ... 
Pour l'obtenir, il suffit de fournir la notification de bourse du CROUS pour l'année universitaire à venir, et de la donner aux relations internationales de sa fac (du moins ça se passe comme ça à Montpellier).

Ensuite, les boursiers du gouvernement français, ces veinards, conservent leur bourse habituelle : un échelon 6 peut donc se retrouver avec environ 400 euros de bourse nationale + 300 de bourse de mobilité ... ce qui assure un certain confort.

Et pour finir, ceux qui ont vraiment de la chance vivent dans une région ou un département qui offre des aides aux étudiants ayant un projet de mobilité. Là, c'est un peu la galère de trouver une info, il faut fouiller les sites internet ou poser directement la question au responsable des erasmus sortants. Dans le Languedoc Roussillon et dans l'Hérault, j'ai cherché c'est pas la peine, y a rien du tout. 


J - 19 !!!
(ou banane matriochka fourchette sucres)



Sinon à part ça le départ approche de plus en plus, j'y pense environ tout le temps, je stresse de plus en plus de devoir quitter mon amoureux et mes amis ... Mais quand j'arrive à ne pas penser aux aspects négatifs j'ai hyper hâte d'arriver, de découvrir, de rencontrer, des gens, des lieux, des choses, des idées, et tutti quanti :) Mais le plus dur quand même c'est de laisser son amoureux !
Rendez-vous sur Hellocoton !