Attention, aujourd'hui, c'est grand jeu ! Oui parce que normalement, à cette période de l'année je travaille dans un centre aéré avec des enfants et qu'on passe la journée à jouer. Alors pour compenser, je vous propose de jouer au jeu des différences.
Mardi dernier, pour fêter mon 28/30 à mon examen de littérature post-coloniale, je suis allée à la plage. A Rome, il y a un genre de métro qui dessert le lido, et qui part de juste à côté de chez nous. Parfait ? Oui mais il y a un problème, c'est que Ostia, la plage de Rome, est réputée pour être vraiment pas terrible. Voire horrible et dégueulasse.
Cependant, depuis quelques semaines, nous étions à l'affût des légendes urbaines qui parlaient d'une plage naturelle, propre et jolie à Ostia ... là ou vont tout les vrais romains. Alors nous nous sommes équipés du matériel de reporter des plages (serviette, paréo, raquettes et bouteille d'eau) et nous avons tenté l'aventure. Voici deux photos, prises sur deux plages différentes, explorées par nos soins en une journée.
Pour départager les deux plages, quelques informations essentielles qui n'apparaissent pas sur les photos : dans l'eau de la plage 1 flottent sachets plastiques, bouteilles de shampoing et pansements sales, et le sable noir est parsemé d'un million de mégots.
Maintenant, retournons nous et contemplons les alentours de ces deux plages, pour en avoir une idée entière.
La plage un est dans la ville, à Ostia, et le lungomare (bord de mer) est constitué de vieux bâtiments en sale état. La plage deux se situe derrière la dune de la réserve naturelle de Castel Fusano, hors de la ville.
Mais quelle est donc la principale différence qui fait que toute l'humanité s'ébat dans une eau dégueulasse à Ostia, tandis que la plage de Castel Fusano est tranquillement colonisée par quelques estivants ?
DEUX STATIONS DE METRO.
Pour se rendre à la plage numéro un, élue pire plage de l'année par mes soins, il faut descendre à Ostia Lido puis prendre le bus 62 jusqu'au bord de mer.
Pour se rendre à la plage numéro deux, il faut descendre à Cristoforo Colombo, et prendre le bus 7 jusqu'à la plage.
C'est tout.
J'ai donc résolu un mystère (la plage naturelle de Rome existe-t-elle ?), mais un autre s'est créé (comment les gens supportent-il Ostia Lido ?) ...
A bientôt pour de nouvelles aventures !
vendredi 13 juillet 2012
Le jeu des différences


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lundi 9 juillet 2012
Resto a Roma*
* je reste à Rome
Je viens de trouver par hasard cette petite vidéo, qui parle de l'été dans la capitale. Entre les températures qui avoisinent souvent les 40°, et les armées de touristes en rang de bataille qui envahissent la capitale, les romains préfèrent se barrer dans une maison de campagne, chez le nonno en Sicile, mettre les pieds dans l'eau n'importe ou, mais pas dans la fontaine de Trévi (surtout que c'est interdit, et que les flics romains sont payés pour chasser les gens qui mettent leurs pieds aux frais, et pas qu'à Trévi mais dans toutes les fontaines du centre).
Mais bon partir c'est compliqué, il faut avoir des sous, un endroit où aller, pouvoir lâcher son travail quelques temps ... dans le clip, le personnage que l'on voit sur le toit de son immeuble au début appelle tout son répertoire pour proposer de partir en vacances mais personne n'a de sous ... alors qu'est ce qu'on fait ? On reste à Rome ... mais l'essence a augmenté ... on prend le tram ... mais le billet à augmenté ... on économise sur les courses en achetant que des galettes de riz ... on se fait chier dans la ville éternelle, en gros.
Bon les non italophones auront du mal à comprendre et je ne vous la propose pas pour ses qualités musicales mais parce que c'est rigolo ... ça évoque vraiment l'ambiance de Rome l'été ... on va a la lage ? a Ostia ? pffff ... on sort ? il fait trop chaud ...
Bon pour ma part, c'est mon premier été Romain et ça ne me dérange pas du tout, bien au contraire, je profite à fond de mes derniers moments ici et j'en suis très contente ... puis j'ai mes trucs pour surmonter la chaleur, comme les sorties au parc en fin de jour, les pieds dans la fontaine de mon quartier (ici pas de souci avec les flics), ou encore un autre que je vous présente dans mon prochain article. En attendant, cet aprèm, c'est exam !
Je viens de trouver par hasard cette petite vidéo, qui parle de l'été dans la capitale. Entre les températures qui avoisinent souvent les 40°, et les armées de touristes en rang de bataille qui envahissent la capitale, les romains préfèrent se barrer dans une maison de campagne, chez le nonno en Sicile, mettre les pieds dans l'eau n'importe ou, mais pas dans la fontaine de Trévi (surtout que c'est interdit, et que les flics romains sont payés pour chasser les gens qui mettent leurs pieds aux frais, et pas qu'à Trévi mais dans toutes les fontaines du centre).
Mais bon partir c'est compliqué, il faut avoir des sous, un endroit où aller, pouvoir lâcher son travail quelques temps ... dans le clip, le personnage que l'on voit sur le toit de son immeuble au début appelle tout son répertoire pour proposer de partir en vacances mais personne n'a de sous ... alors qu'est ce qu'on fait ? On reste à Rome ... mais l'essence a augmenté ... on prend le tram ... mais le billet à augmenté ... on économise sur les courses en achetant que des galettes de riz ... on se fait chier dans la ville éternelle, en gros.
Bon les non italophones auront du mal à comprendre et je ne vous la propose pas pour ses qualités musicales mais parce que c'est rigolo ... ça évoque vraiment l'ambiance de Rome l'été ... on va a la lage ? a Ostia ? pffff ... on sort ? il fait trop chaud ...
Bon pour ma part, c'est mon premier été Romain et ça ne me dérange pas du tout, bien au contraire, je profite à fond de mes derniers moments ici et j'en suis très contente ... puis j'ai mes trucs pour surmonter la chaleur, comme les sorties au parc en fin de jour, les pieds dans la fontaine de mon quartier (ici pas de souci avec les flics), ou encore un autre que je vous présente dans mon prochain article. En attendant, cet aprèm, c'est exam !


jeudi 5 juillet 2012
Passeggiata dans les jardins de la villa Aldobrandini
Oui, c'est un peu mort par ici. Ben oui, j'ai pas d'histoire folle à raconter, pas de voyage rocambolesque, pas de rencontre spéciale, pas d'évènement fou fou. Pourquoi ? Parce qu'il fait chaud.
On dirait que tout le monde est mort à Rome. Les bus ne passent plus que paresseusement. La journée, les rues sont désertes. Les volets sont clos. En face de ma fenêtre, il y a une petite vieille assise à l'ombre sur son balcon qui n'a pas bougé depuis 3 semaines. De temps en temps je l'aperçoit et me rappelle dans un sursaut effrayé qu'elle est là, dans l'ombre, le corps inerte mais les yeux bien vifs. Elle me fait un peu flipper.
Du coup, on s'adapte. La nuit, il est difficile de dormir avant 2 heures du matin (voire plus) à cause de la chaleur qui rend nerveux. On va mettre les pieds dans la fontaine à côté de la maison en attendant que la chaleur tombe. On s'endort tard et le matin c'est de nouveau la chaleur qui nous réveille, luisants, les cheveux dressés sur la tête. On se jette sur les glaçons, on fait du café glacé. Jusqu'à 18 heures on essaie de rester terrés sous le ventilateur sans sortir de la maison. J'essaie de réviser. Ma coloc compte ses poils au jambes. L'aiguille de la pendule fait tic-tac. Vers 18 heures, lassées par l'ennui, on se décide à sortir, boire de l'eau fraiche dans un parc pendant qu'enfin, le soleil se couche. C'est comme ça que j'ai découvert les jardins suspendus de la villa Aldobrandini.
Rien que le nom fait rêver, non ?
Statues sans têtes, bancs sans assise, herbe jaunie ... l'ambiance est au temps arrêté dans ce jardin si calme et pourtant en plein milieu de Rome, à deux pas du Colisée et de Piazza Venezia. Tout les amoureux de Rome sont là pour admirer le coucher de soleil (même si quand on se roule des pelles pendant deux heures et demie sans respirer, je me demande ce qu'on en voit, m'enfin).
J'ai vraiment adoré ce parc, si tranquille et si beau. Les horaires d'ouvertures ne sont pas très fixes, c'est le gardien qui décide. Nous on a été priées de quitter les lieux vers 20 heures, ce qui tombait très bien vu qu'on allait voir un film au Teatro Valle (climatisé !) à 21 heures. A Rome, l'été, vivons la nuit !
L'adresse :
Giardini di Villa Aldobrandini, via Mazzarino
metro Cavour
(dix petites minutes de marche à travers le dédale de rues de Monti vous permettent de rejoindre agréablement le parc. Et si vous passez devant la pizzeria via dei Serpenti, c'est de la que vient celle de la photo : c'est d'la bombe bébé !)
On dirait que tout le monde est mort à Rome. Les bus ne passent plus que paresseusement. La journée, les rues sont désertes. Les volets sont clos. En face de ma fenêtre, il y a une petite vieille assise à l'ombre sur son balcon qui n'a pas bougé depuis 3 semaines. De temps en temps je l'aperçoit et me rappelle dans un sursaut effrayé qu'elle est là, dans l'ombre, le corps inerte mais les yeux bien vifs. Elle me fait un peu flipper.
Du coup, on s'adapte. La nuit, il est difficile de dormir avant 2 heures du matin (voire plus) à cause de la chaleur qui rend nerveux. On va mettre les pieds dans la fontaine à côté de la maison en attendant que la chaleur tombe. On s'endort tard et le matin c'est de nouveau la chaleur qui nous réveille, luisants, les cheveux dressés sur la tête. On se jette sur les glaçons, on fait du café glacé. Jusqu'à 18 heures on essaie de rester terrés sous le ventilateur sans sortir de la maison. J'essaie de réviser. Ma coloc compte ses poils au jambes. L'aiguille de la pendule fait tic-tac. Vers 18 heures, lassées par l'ennui, on se décide à sortir, boire de l'eau fraiche dans un parc pendant qu'enfin, le soleil se couche. C'est comme ça que j'ai découvert les jardins suspendus de la villa Aldobrandini.
Rien que le nom fait rêver, non ?
Statues sans têtes, bancs sans assise, herbe jaunie ... l'ambiance est au temps arrêté dans ce jardin si calme et pourtant en plein milieu de Rome, à deux pas du Colisée et de Piazza Venezia. Tout les amoureux de Rome sont là pour admirer le coucher de soleil (même si quand on se roule des pelles pendant deux heures et demie sans respirer, je me demande ce qu'on en voit, m'enfin).
Qui c'est qui trouve ce que c'est le monument qu'on voit au fond ? |
Pour nous, c'est pizza froide en guise de repas ! |
J'ai vraiment adoré ce parc, si tranquille et si beau. Les horaires d'ouvertures ne sont pas très fixes, c'est le gardien qui décide. Nous on a été priées de quitter les lieux vers 20 heures, ce qui tombait très bien vu qu'on allait voir un film au Teatro Valle (climatisé !) à 21 heures. A Rome, l'été, vivons la nuit !
L'adresse :
Giardini di Villa Aldobrandini, via Mazzarino
metro Cavour
(dix petites minutes de marche à travers le dédale de rues de Monti vous permettent de rejoindre agréablement le parc. Et si vous passez devant la pizzeria via dei Serpenti, c'est de la que vient celle de la photo : c'est d'la bombe bébé !)


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samedi 30 juin 2012
Ancona - il passetto
Je crois que j'ai trouvé la plage d'Italie que je préfère. Certes il reste pas mal de boulot vu la beauté du littoral de la botte, et je ne connais ni les Pouilles, ni la Calabre, mais je peux vous assurer que les moins connues Marches possèdent des beautés à rendre jalouse même la Sicile. Parmi elles, la riviera del Conero, et plus particulièrement les grottes, à Ancone, connues sous le nom de "Il Passetto".
Pour arriver à la plage, il faut descendre soit le large escalier construit par les fascistes et qui, vu de la mer, à une forme d'aigle, ou suivre un chemin glissant et à pic qui permet d'admirer la vue tout à s'accrochant à deux mains au garde fou. Après être descendu, on est en bas de la falaise, et là, on découvre toute un monde : le long de la roche, il y a longtemps, les pécheurs avaient creusé des grottes pour entreposer leur bazar tranquille. Aujourd'hui, ces grottes sont réinvesties par les familles, qui viennent passer la journée au frais, cuisiner de bonnes salades de pâtes pendant que les enfants vont pêcher des moules qu'on mangera ce soir au dîner. Les plus vieux jouent aux cartes, les plus jeunes barbotent, ça discute d'une grotte à l'autre ...
Une copine de Mimmo en possédant une, j'ai pu voir un peu mieux l'intérieur. L'espace, plus large que long, est aménagé de façon à y faire entrer une kitschenette, une table, un frigo et un évier, le tout surmonté d'une grande mezzanine où il doit être bon faire la sieste.
J'ai tellement aimé cet endroit que j'ai pas fait vraiment de photos, trop occupée à regarder, à me baigner et à plonger avec masque et tuba observer les poissons.
Il faut dire que la plage du passetto ne peut pas laisser indiférent. Faite de roche blanche, on peut choisir de se jeter directement dans l'eau profonde et agitée, ou d'aller vers la piscinetta (petite piscine), espace jadis creusé par les pêcheurs pour mettre en sécurité les barques, ou encore de trouver un caillou au soleil régulièrement arrosé par les vagues pour bronzer sans jamais avoir chaud.
En fait cet endroit m'a rappelé quelques souvenirs de plages plus sauvages en Bretagne, mais avec une eau bien chaude et un soleil limite trop chaud.
Bon je retourne préparer mon exam de lundi sur le post colonialisme (on ne fait pas non plus que aller à la plage, en erasmus). Bon weekend à tous !
Au loin, le monte Conero |
Pour arriver à la plage, il faut descendre soit le large escalier construit par les fascistes et qui, vu de la mer, à une forme d'aigle, ou suivre un chemin glissant et à pic qui permet d'admirer la vue tout à s'accrochant à deux mains au garde fou. Après être descendu, on est en bas de la falaise, et là, on découvre toute un monde : le long de la roche, il y a longtemps, les pécheurs avaient creusé des grottes pour entreposer leur bazar tranquille. Aujourd'hui, ces grottes sont réinvesties par les familles, qui viennent passer la journée au frais, cuisiner de bonnes salades de pâtes pendant que les enfants vont pêcher des moules qu'on mangera ce soir au dîner. Les plus vieux jouent aux cartes, les plus jeunes barbotent, ça discute d'une grotte à l'autre ...
Une copine de Mimmo en possédant une, j'ai pu voir un peu mieux l'intérieur. L'espace, plus large que long, est aménagé de façon à y faire entrer une kitschenette, une table, un frigo et un évier, le tout surmonté d'une grande mezzanine où il doit être bon faire la sieste.
J'ai tellement aimé cet endroit que j'ai pas fait vraiment de photos, trop occupée à regarder, à me baigner et à plonger avec masque et tuba observer les poissons.
Il faut dire que la plage du passetto ne peut pas laisser indiférent. Faite de roche blanche, on peut choisir de se jeter directement dans l'eau profonde et agitée, ou d'aller vers la piscinetta (petite piscine), espace jadis creusé par les pêcheurs pour mettre en sécurité les barques, ou encore de trouver un caillou au soleil régulièrement arrosé par les vagues pour bronzer sans jamais avoir chaud.
On pose nos serviettes sur un caillou entre la mer et ... la mer. |
La piscinetta :) |
Bon je retourne préparer mon exam de lundi sur le post colonialisme (on ne fait pas non plus que aller à la plage, en erasmus). Bon weekend à tous !


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